Mourir, d’accord, mais de quoi ?
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 67 millions de personnes devraient passer de vie à trépas en 2030 (contre 63 millions en 2008). Ce sont les affections non transmissibles qui vont le plus augmenter, en particulier les maladies cardio-vasculaires (23 millions de morts, contre 17 millions en 2008) et le cancer (12 millions, contre 7 millions). Le tabagisme provoquera la mort de 8,3 millions de personnes (+ 40 %), davantage que les accidents de la route (2,4 millions, + 60 %) ou le diabète (2,2 millions, + 100 %). Mais les diabétiques seront, dans vingt-deux ans, deux fois plus nombreux qu’aujourd’hui (soit 370 millions).
En revanche, l’impact des maladies transmissibles va diminuer. Même si un vaccin antisida a peu de chances d’être opérationnel à grande échelle en 2030, les traitements en vigueur devraient permettre à des millions de séropositifs de survivre. Leur nombre passera de 33 millions en 2008 à 50 millions en 2030, tandis que la mortalité tombera à 1,2 million, deux fois moins qu’actuellement. La majorité des nouvelles infections surviendra en Afrique subsaharienne (50 % des séropositifs). Le nombre des décès dus aux diarrhées (3,6 % en 2008, 0,9 % en 2030), à la tuberculose (2,5 % / 1 %) et à la malaria (de 1,7 % / 0,4 %) devrait également régresser. Ces prévisions ne tiennent évidemment pas compte des maladies virales imprévisibles, type grippe aviaire ou sras.
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