Logique de conquête
« Un non-événement. Et certainement pas une surprise. » C’est en ces termes que Macky Sall, évincé de son fauteuil de président de l’Assemblée nationale en novembre 2008, commente le retour en grâce d’Idrissa Seck. On sent de l’amertume chez celui qui fut aussi Premier ministre de Wade entre 2004 et 2007. Il est vrai qu’il entame une traversée du désert juste au moment où son prédécesseur achève la sienne… « C’est une affaire interne au PDS, résume-t-il. Ça ne me concerne plus. J’ai créé mon parti, Yaakaar [“espoir” en wolof], et ce qui compte, désormais, c’est de gagner les élections locales. »
Pourtant, n’avait-il pas esquissé, il y a quelques mois, un rapprochement avec Seck ? « C’est vrai, concède-t-il, certains dans nos entourages respectifs ont caressé cet espoir. Mais je n’y ai jamais sérieusement songé. Vous savez, Idrissa a toujours été dans une logique de retour. Moi, je suis dans la conquête. »
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