Inquiétudes de l’opposition

Publié le 19 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Ministre d’État chargé de l’Industrie, Léopold Messan Gnininvi pourrait démissionner du gouvernement togolais si « certains signaux venaient à se confirmer », en référence au défilé militaire du 13 janvier, date anniversaire de l’arrivée au pouvoir de Gnassingbé Eyadéma.

Si depuis le décès de l’ancien président en 2005 les autorités se sont efforcées de commémorer ce jour par une cérémonie symbolique, le défilé de plus de trois heures organisé cette année a tourné à la démonstration de force, signe d’un « retour en arrière », selon le leader de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA). Une inquiétude partagée par l’ancien Premier ministre Yawovi Agboyibo, du Comité d’action pour le renouveau (CAR), mais aussi par le président de l’Union des forces de changement (UFC). Arrivé le 12 janvier à Lomé, Gilchrist Olympio a téléphoné le lendemain au président burkinabè Blaise Compaoré – facilitateur du dialogue intertogolais – pour lui faire part de sa préoccupation.

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Alors que certains évoquent le retour de l’armée dans la sphère de la présidence de Faure Gnassingbé, d’autres observateurs analysent ces parades militaires comme un signal adressé au Ghana, après de récentes déclarations de l’ancien président Jerry Rawlings fustigeant le régime togolais.

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