KT renonce à Maroc Télécom
Après avoir annoncé son intérêt pour l’acquisition de Maroc télécom, le groupe coréen se retire finalement de l’appel d’offre, laissant Etisalat et Ooredoo face à face.
![Vivendi évalue la part qu’il détient dans Maroc Télécom à 5,5 milliards d’euros.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/04/15/Maroc-Telecom-siege_DR.jpg)
Vivendi évalue la part qu’il détient dans Maroc Télécom à 5,5 milliards d’euros.
Selon une information obtenue par l’agence Reuters, la compagnie sud-coréenne KT se serait retirée du processus d’appel d’offre concernant la vente des 53% de Maroc Télécom détenus par le groupe Vivendi. Dans un email adressé à ses conseillers financiers, le groupe coréen a indiqué que sa décision est motivée par la différence d’évaluation qu’il fait de Maroc Télécom et les attentes de Vivendi, qui estime sa part dans l’opérateur à 5,5 milliards d’euros.
Lire aussi :
Maroc Télécom : les acheteurs au banc d’essai
Qtel finalise son offre pour Maroc Télécom
Une dette trop lourde
Pourtant ces dernières semaines, KT Corp avait confirmé envisager plusieurs investissements après avoir officialisé son intérêt pour l’opérateur marocain en soumettant une lettre d’intention. Parmi les autres raisons de ce désengagement, l’opérateur coréen aurait eu aussi selon le site GulfNews la crainte de trop alourdir sa dette et d’être exposer au Maroc à une pression fiscale accrue.Les opérateurs du Golfe, Ooredoo – anciennement Qtel – et Etisalat, restent après le retrait de KT Corp les seuls candidats déclarés pour l’acquisition de Maroc Télécom.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie
- RDC : des minerais de sang aux minerais de paix
- Présidence de la BAD : Bassirou Diomaye Faye, arbitre des ambitions sénégalaises
- Pourquoi Alassane Ouattara a limogé Adama Coulibaly, patron du Conseil du coton et de l’anacarde
- La question nationale au cœur de l’économie gabonaise
- Énergie, aérien, pétrole… Qui a le plus à perdre de la « rupture » de Bassirou Diomaye Faye ?