Sarkozy, 
« manager » de l’année ?

Publié le 13 janvier 2009 Lecture : 3 minutes.

Qui sont les conseillers les plus proches du président Sarkozy ? Quels sont les pays les plus sûrs en matière de sécurité aérienne ? Le baril va-t-il de nouveau franchir le seuil des 150 dollars en 2009 ? Voici quelques-unes des questions que vous vous posez certainement si vous vous intéressez à la marche du monde. Les réponses, vous les trouverez dans La Revue pour l’intelligence du monde, dont le numéro 18 est aujourd’hui dans les kiosques. C’est un volume exceptionnellement riche tant par la diversité des sujets qui y sont abordés que par la qualité de ses informations.

Efficacité à l’américaine

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Après le numéro de fin d’année, qui avait fait sa une avec Obama, à l’occasion de l’élection historique d’un président métis à la Maison Blanche, La Revue consacre cette fois sa cover story à Nicolas Sarkozy. Plus précisément à ses méthodes de travail peu orthodoxes, qui s’inspirent davantage du modèle entrepreneurial à l’américaine que de la gouvernance quasi monarchique d’un de Gaulle ou d’un Mitterrand. « Jamais, dans l’histoire de la Ve République, le fonctionnement de l’Élysée n’a autant ressemblé à celui d’une entreprise », écrit Henri Marque, l’auteur de cette enquête, citant un proche conseiller du chef de l’État. Le président travaille beaucoup plus que ses prédécesseurs, quasiment 24 heures sur 24, et surtout différemment, avec pour seul souci celui du résultat.

Bref, cet article passionnant raconte de l’intérieur l’organisation, les rapports de force, les engueulades à l’Élysée. Une journée type du président, quand celui-ci n’est pas en escapade à travers le vaste monde, commence à 8 h 30 précises, avec la conférence des douze conseillers les plus fidèles et les plus souvent consultés. « Il est recommandé d’arriver strictement à l’heure – le roi n’attend pas, et Sarko encore moins, qui veut tout régenter. » L’atmosphère qui règne dans cette réunion est électrique, si l’on en croit Henri Marque, dont le long texte vaut son pesant de mots. Et permet de porter un nouveau regard sur le premier des Français, dont la vie et la vision ont déjà fait couler beaucoup d’encre.

Si Nicolas Sarkozy occupe une place prépondérante dans cette livraison de La Revue (dès la couverture, d’ailleurs, où figure une photo peu commune du président, signée Bettina Rheims), celle-ci n’est pas devenue pour autant monothématique. La diversité du contenu reste de mise. Aussi lira-t-on avec intérêt des analyses pointues mais accessibles à tous sur la raréfaction du pétrole et ses conséquences, le portrait du président kurde d’Irak Jalal Talabani, brossé par un vrai connaisseur du Moyen-Orient, ou le reportage que l’écrivain-journaliste Nicolas Michel consacre à la lente et sûre émergence du livre numérisé. « Le processus est enclenché, et la plupart des éditeurs savent qu’il est, à terme, inévitable », écrit-il.

Une identité propre

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Enfin, ceux qui connaissent déjà La Revue retrouveront les rubriques habituelles : du Déjeuner avec… (l’homme d’affaires soudanais Mo Ibrahim) à L’Incroyable Interview (de Shakespeare), en passant par le Quiz ou les Mots de l’actualité. Sans oublier le Forum des lecteurs, qui occupe de plus en plus de pages : preuve que le lectorat ne cesse de s’élargir et qu’il ne confond plus La Revue avec l’hebdomadaire Jeune Afrique. Il suffit de jeter un coup d’œil sur le sommaire hétérogène et géographiquement décentré de ce bimestriel pour s’apercevoir qu’il a fini par imposer son identité propre. Une identité qui n’est ni « jeune-africaine » ni « vieille-européenne », mais tout simplement mondiale, comme l’affirme le titre de ce dernier-né du Groupe J.A. : La Revue pour l’intelligence du monde.

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