Le meilleur de Sefi Atta

Publié le 13 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

À la moisson déjà riche de nouveaux talents littéraires nigérians, il faudra désormais ajouter le nom de Sefi Atta. À 44 ans, Atta a déjà publié deux romans, un recueil de nouvelles et plusieurs pièces de théâtre.

Le meilleur reste à venir, paru en 2005 aux États-Unis, où vit Sefi Atta depuis presque quinze ans, a révélé la force de sa narration au souffle épique. C’est un roman social et urbain dont l’action se déroule à Lagos. Une ville portuaire débordante de vie, de rires, de conflits, qui est le cadre d’une quête quasi initiatique. Celle d’Enitan.

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C’est à travers la voix de cette jeune adolescente de 10 ans que le lecteur découvre le trop-plein de la vie nigériane. Enitan grandit au sein d’une famille chrétienne privilégiée. Sa vision du monde change lorsqu’elle fait la connaissance de sa voisine musulmane, Shéri, une fillette délurée de mère européenne et de père africain. Ces deux-là deviennent amies, se soutiennent. Elles traversent ensemble les épreuves de la vie, composant avec les injustices et les violences de la société patriarcale. Mais elles se révoltent, bousculent les normes, aspirent à la liberté, même si elles savent que le prix à payer risque d’être exorbitant. Malgré tout, Sefi Atta demeure optimiste. Le meilleur ne reste-t-il pas à venir ? 

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