Pays anglophones : l’union monétaire patine

Publié le 13 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Si le franc CFA doit théoriquement se fondre dans une monnaie commune à toute l’Afrique, cette échéance envisagée pour 2021 par l’Union africaine (UA) et l’Association des Banques centrales d’Afrique (ABCA) reste fortement improbable. La raison tient essentiellement à la disparité des économies africaines et aux critères de convergence encore trop éloignés d’un pays à l’autre. Au niveau sous-régional, l’exemple est donné avec la Zone monétaire d’Afrique de l’Ouest (ZMAO), lancée en 2000. Pendant de la zone franc, ce projet d’union monétaire censée regrouper six pays hors CFA autour de l’« eco » (Gambie, Sierra Leone, Liberia, Ghana, Nigeria, Guinée-Conakry et Cap-Vert avec rang d’observateur) devait entrer en vigueur en décembre 2002 grâce à la création d’une Banque centrale commune. Devant l’impossibilité de respecter cette date, l’échéance a été reportée à plusieurs reprises. Dans les faits, cette zone monétaire ne s’est toujours pas concrétisée. Une fois constituée, elle doit théoriquement fusionner avec les pays de l’UEMOA. 

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