Harcèlement fiscal: léger mieux

Publié le 14 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

« On travaille aujourd’hui mieux en Afrique », note Alain Taieb, PDG d’AGS, entreprise française présente dans 45 pays du continent, dans le prochain – et vingtième – rapport du Cian (Conseil des investisseurs français en Afrique), qui sera rendu public le 21 janvier. Pour la seconde année consécutive, l’édition 2009 comporte un baromètre des contrôles fiscaux sur le continent. Établi à partir d’un questionnaire auquel répondent anonymement les membres de l’organisation, il est résumé dans une carte qui présente les pays en couleurs de plus en plus foncées au fur et à mesure que l’environnement fiscal se dégrade. Un tableau subjectif, s’empresse de préciser le Cian, qui vise, à travers cette publication, à inciter les opérateurs à s’organiser pour régler les problèmes avec une plus grande efficacité.

La parution de cette carte il y a un an, où était dénoncé un « harcèlement fiscal insupportable » en Côte d’Ivoire, avait suscité un démenti formel de la Direction générale des impôts de Côte d’Ivoire (voir J.A. n° 2466). Sa protestation n’a visiblement pas convaincu le Cian, qui ne note qu’une seule amélioration en Afrique de l’Ouest, le Ghana (passé de rouge à orange cette année). En revanche, l’Angola, la Guinée équatoriale et la Mauritanie rétrogradent au rang de pays à l’« environnement malsain ». Et le Bénin reçoit la couleur la plus foncée, comme la plupart des pays d’Afrique centrale. Le Maghreb est également égratigné. Les investisseurs français ont beau considérer qu’ils y bénéficient du « meilleur environnement des affaires », ils jugent parallèlement que le harcèlement fiscal en Algérie, au Maroc et en Tunisie s’est accentué, passant de « normal » (en vert) à « fréquent » en un an.

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