Ce que lisait Hitler

Publié le 13 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Fahrenheit 451, la température à laquelle un livre s’enflamme. Adolf Hitler aurait-il lu ce chef-d’œuvre de Ray Bradbury ? On peut se poser la question. Bien que responsable de milliers d’autodafés, le führer allemand était un avide lecteur ! Sur son blog, La République des livres, l’écrivain Pierre Assouline signale l’ouvrage de Timothy W. Ryback intitulé Hitler’s Private Library (éd. Knopf, 304 pages, 26 dollars) consacré aux lectures du chancelier du Reich et à l’influence qu’elles ont eue sur sa pensée. Ses bibliothèques contenaient quelque seize mille volumes, certains annotés et commentés.

Au sommet du panthéon hitlérien, Shakespeare. Son héros préféré ? Jules César. On n’ose imaginer ce qu’il pensait de Shylock (dans Le Marchand de Venise). Entre divers classiques (Don Quichotte, Robinson Crusoe, La Case de l’oncle Tom), on trouve aussi une Histoire de la marine allemande durant la Première Guerre mondiale, une Histoire de la Swastika, Le Juif international d’Henry Ford, un traité sur les empoisonnements au gaz, un livre de cuisine végétarienne, une monographie sur Nostradamus… Et l’on se prend à rêver qu’il se soit contenté des facéties de deux mioches, Max et Moritz, dans la bande dessinée de Wilhelm Busch !

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires