Wang Zhiping, Sinohydro : « Avons-nous vraiment l’air de colons ? Nous n’avons tué aucun africain ! »

Sinohydro, la société chinoise spécialisée dans la construction de barrages réplique aux accusations récurrentes d’impérialisme dont son pays fait l’objet.

La société Sinohydro a été impliquée dans quelque 70 projets hydroélectriques à travers le continent. DR

La société Sinohydro a été impliquée dans quelque 70 projets hydroélectriques à travers le continent. DR

Publié le 12 avril 2013 Lecture : 1 minute.

« Avons-nous vraiment l’air de colons ? Nous n’avons tué aucun africain ! » Ainsi réagissait Wang Zhiping, un dirigeant de Sinohydro, dans une interview accordée au Financial Times, à propos du rôle de la Chine en Afrique. « Vous avez les ressources, nous avons l’argent, la technologie et le management. » Selon lui, l’action de Sinohydro en Afrique – où la société a été impliquée dans quelque 70 projets hydroélectriques – a été bénéfique pour tous.

Lire aussi :

la suite après cette publicité

Un gouverneur hausse le ton contre les Chinois
Rappel à l’ordre d’un diplomate chinois aux entreprises actives en Afrique
Xi Jinping promet toujours plus d’investissements en Afrique

« Nos activités à l’étranger montrent bien que nous ne sommes pas des néocolons », s’était de son côté défendu le mois dernier le président chinois Xi Jinping lors de son premier voyage à l’étranger en tant que chef de l’État, en réplique au flot croissant des critiques émanant des hautes sphères africaines quant au rôle de la Chine sur le continent. Lors de ses trois déplacements en Afrique, il a exprimé son intention d’y accroître les investissements chinois, en mettant l’accent sur l’importance du continent dans la politique étrangère de la Chine.

Charge financière excessive

Les défenseurs de la Chinafrique avancent que les projets d’infrastructures chinois permettent à des zones où les sociétés occidentales ne souhaitent pas travailler de se développer. Selon ses détracteurs, ils font peser une charge financière excessive sur les pays d’accueil et les sociétés chinoises qui s’y positionnent n’ont pas brillé par l’emploi d’autochtones les projets s’appuyant le plus souvent sur de la main d’oeuvre chinoise – ni par le respect des règles environnementales.

la suite après cette publicité

Autant d’accusations que Wang Zhiping a balayé d’un revers de la main : « Nous n’allons à l’étranger que pour gagner de l’argent. Dans notre démarche, nous protégeons l’environnement, assumons nos responsabilités sociales, contribuons au développement et à la réduction de la pauvreté. »

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

Contenus partenaires