Mise au point

Publié le 13 janvier 2009 Lecture : 2 minutes.

Nous avons reçu de Me Narcisse Aka, avocat au barreau de Côte d’Ivoire et défenseur d’Henri Amouzou et Angeline Kili, la précision suivante à propos de l’article « Prisonniers en business class » (J.A. n° 2502-2503). En voici l’essentiel :« Henri Amouzou et Angeline Kili ne sont que de simples inculpés, détenus dans le cadre d’une détention préventive décidée par le doyen des juges d’instruction du tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau. L’inculpation (qui équivaut à la mise en examen en France) n’est pas une condamnation et n’établit nullement la culpabilité ou la présomption de culpabilité de nos clients. C’est pourquoi il me paraît regrettable qu’à aucun moment votre article n’a cru devoir indiquer ou faire observer qu’il s’agit d’une détention préventive. […] Il convient de souligner que vous avez non seulement publié les photographies d’Angeline Kili et d’Henri Amouzou pour illustrer votre article relatif aux « Prisonniers en business class », mais vous avez cru devoir ajouter les mentions « ex-présidente du FRC et ex-président du FDPCC ». Ces mentions sont manifestement fausses, d’autant que nos clients n’ont pas encore été démis de leurs fonctions. Ils demeurent toujours respectivement présidente du Fonds de régulation et de contrôle de la filière café-cacao (FRC) et président du Fonds de développement et de promotion des activités des producteurs de café et de cacao (FDPCC). Enfin, votre article n’hésite pas à les assimiler à des criminels « en col blanc ». […] Tous ces faits sont de nature à porter atteinte à l’honneur et à la réputation de nos clients, qui sont victimes d’une incarcération arbitraire. »

Réponse : Nous n’avons jamais prétendu qu’Angeline Kili et Henri Amouzou étaient coupables. L’article mentionne, par ailleurs, qu’aucune date de procès n’est programmée et que les demandes de libération provisoire des inculpés ont été rejetées. Leurs titres de président ne leur ont effectivement pas été retirés. Mais l’ordonnance n° 2008-259 du 19 septembre 2008, signée du chef de l’État, leur retire, pour une période transitoire de sept mois renouvelable, l’exercice des pouvoirs de gestion, de contrôle et de régulation qui leur étaient précédemment dévolus. Et de nouveaux administrateurs ont été nommés à leur poste pour gérer la filière.

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