Chasse aux cyber-escrocs
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Fausse loterie, usurpation d’identité, « phishing » (utilisation frauduleuse) des coordonnées bancaires, transactions illégales, etc. Internet est devenu le vecteur privilégié des infractions économiques, lesquelles ont augmenté de 8,7 % entre novembre 2007 et décembre 2008. Le ministère français de l’Intérieur a donc lancé, le 6 janvier, un plan global pour « prévenir, détecter et réprimer » les cyber-escroqueries. Outre une plaquette d’information diffusée à 3 millions d’exemplaires, un numéro de téléphone et une adresse Internet ont été mis à la disposition du public. Ils permettent de joindre les services de police pour déposer une plainte, indiquer un site suspect ou simplement obtenir des renseignements.
Ce système de signalement national devrait être, dès 2010, couplé à un dispositif européen. Des accords de coopération sont également en cours d’élaboration avec des pays d’Afrique de l’Ouest et des Balkans, d’où sont originaires de nombreux cyber-criminels.
Une des arnaques les plus répandues, le « scam nigérian », consiste à promettre à un internaute un pourcentage sur une grosse somme d’argent prétendument bloquée sur un compte en Afrique. La victime, qui accepte de s’acquitter des frais d’avocats et de douane, ne reçoit jamais le pactole promis. D’après les services secrets américains, ce type d’escroquerie rapporterait à ses auteurs plusieurs centaines de millions de dollars par an.
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