Un mystérieux kamikaze
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Revendiqué par Al-Qaïda, l’attentat de Djerba est « l’œuvre » de Nizar Naouar. Le futur kamikaze a mis fin à ses études longtemps avant le bac et n’était, à l’époque, ni politisé ni spécialement pratiquant. Il lui arrivait de boire de l’alcool. Sa biographie comporte bien des zones d’ombre. On ne connaît, par exemple, ni la date ni les conditions de son enrôlement dans le djihad. Était-ce lors d’un séjour de quelques mois en Corée du Sud, entre 1997 et 1998 ? En Égypte, où ses activités de « trabendiste » l’amenaient à se rendre fréquemment ? En Tunisie ? Nizar a fait croire à ses proches qu’il poursuivait des études de tourisme au Canada. En réalité, il était en Afghanistan. Son testament sera retrouvé à Karachi, en septembre 2002, dans la cache du Yéménite Ramzi Ben al-Chibh, cheville ouvrière des attentats du 11 Septembre. Il y dit sa haine des juifs, des Américains et des régimes arabes impies qui empêchent leurs ressortissants de participer au djihad contre Israël. À l’en croire, il aurait agi seul, « pour montrer au monde qu’un individu isolé peut commettre un attentat contre les juifs hors de Palestine ».
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