Un secteur peu touché par la crise
Les banques tunisiennes ressentent pour l’instant très peu la crise financière qui s’est abattue sur les banques internationales ainsi que sur les marchés financiers. Limitées quant à leur capacité d’emprunter à l’étranger, interdites d’investissement sur les Bourses étrangères, elles profitent également de l’encadrement des changes en vigueur dans le pays pour, au final, n’être que très peu exposées à la crise internationale. Le poids limité des banques offshore – elles ne représentent, selon Fitch Ratings, que 7 % des actifs bancaires – ainsi que celui des investisseurs étrangers sur le marché boursier national ont également permis d’éviter une contagion trop violente. Au final, même si les valeurs bancaires ont vu leur cours reculer en Bourse au cours du dernier trimestre, il y a peu de raisons pour que leurs activités soient lourdement impactées par les difficultés des banques étrangères.
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