Family business

Publié le 6 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Mâtiné de nationalisme et de protectionnisme, le développement économique angolais s’est doublé d’une caractéristique traditionnelle pour les pays pétroliers – et souvent décriée : les liens étroits de nombreuses figures de l’État avec de grandes entreprises du pays. Isabel dos Santos, la fille aînée du président angolais est très active dans le tourisme et l’immobilier, à travers le groupe Geni, mais aussi dans la banque – elle détient 9,69 % du Banco Internacional de Credito –, et dans les télécoms – ses parts de 25 % dans l’opérateur Unitel lui confèrent une position prédominante en termes de pouvoir de gestion.

D’autres parents proches du président angolais dominent l’establishment économique. La deuxième chaîne de télévision publique, TPA 2, a ainsi été confiée, après sa privatisation en janvier 2008, une société contrôlée par deux enfants du chef de l’État : José Paulino et Welwitcha dos Santos. Enfin, la sœur du chef de l’État, Marta dos Santos, est actionnaire de la compagnie pétrolière Prodoil.

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Outre la famille directe du chef de l’État, de nombreuses personnalités de premier plan s’investissent avec succès dans l’économie, en particulier dans la banque. Ainsi, selon le Semanario Angolense, le Banco Commercial de Angola compte parmi ses actionnaires trois anciens Premiers ministres : Lopo do Nascimento, França Van Dunem et Marcolino Moco. Mais on trouve aussi quelques généraux entreprenants : la société d’investissement Finangest compte parmi ses actionnaires le chef de l’armée de l’air, Pedro Neto, le ministre de la Défense, Kundi Pahiama. Helder Vieira « Kopelipa », directeur du Bureau de la reconstruction nationale, possède quant à lui la compagnie de transport public Macon. 

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