Le boxeur Kaboré trébuche mais ne se couche pas
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Après une série de 16 victoires consécutives, dont 12 par K.O., le Burkinabè Irissa Kaboré a brisé son élan, dans la soirée du 21 décembre, à Ouagadougou. Il a dû abandonner au Français Frank Haroche Horta son titre de champion du monde de la Fédération internationale de boxe (IBF), catégorie des super-welters. Ce n’est pas la fin d’une carrière, juste un incident de parcours.
Celui que le président de la Fédération burkinabè de boxe, le colonel Sidiki Diakité, a surnommé « le Caïd » n’a pas démérité. Il ne s’est incliné, sonné, qu’à la neuvième reprise. Mais les coups plus précis de son adversaire ont finalement poussé l’arbitre italien, Raffaele Argiolas, à stopper le match.
Le caporal Kaboré a fait ses classes dans le club de l’Union sportive des forces armées (USFA). Sacré champion d’Afrique en 2002, à son entrée dans le circuit professionnel, il est entraîné par le Français Jean-Pierre Mahé, également coach d’un autre grand boxeur national, Dramane Nabasoum alias « Boum Boum ».
La boxe a connu ces dernières années un développement important au pays des Hommes intègres. Le Burkina compte aujourd’hui au moins cinq sportifs de niveau international, et Kaboré espère rapidement récupérer son titre au cours de l’année 2009.
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