Fin de la réforme agraire
Il ne reste plus au Zimbabwe que 438 fermiers blancs, dont la moitié sont des étrangers. Venus de France, de Belgique, d’Afrique du Sud ou d’Italie – pas moins de 13 nationalités -, ces derniers sont protégés par des accords bilatéraux sur les investissements. Le régime respecte peu ou prou les engagements qu’il a pris au niveau international. Il n’a en revanche aucun état d’âme pour les locaux, et a rejeté dernièrement les recommandations de la cour de justice de la SADC, qui avait donné raison à 4 fermiers zimbabwéens menacés d’expulsion.
La réforme agraire, entamée en 2000, est donc pratiquement terminée. Reste, selon les chiffres du parti au pouvoir, 140 Zimbabwéens blancs à expulser prochainement. Au final, une petite poignée agriculteurs d’origine européenne sont encore en activité sur les 6 708 qui exploitaient des terres il y a huit ans.
Plus de 1500 fermiers noirs ont bénéficié de cette redistribution des terres, mais manquent de main-d’oeuvre qualifiée, d’engrais et de semences. Alors que la pluviométrie a été très bonne, la récolte 2008-2009 de céréales s’annonce mauvaise, et le Programme alimentaire mondial prévoit que 5,5 millions de Zimbabwéens auront besoin d’aide.
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