OPA

Publié le 5 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Il ne s’agit pas de jargon boursier mais du non moins mystérieux Observatoire des pratiques anormales. Cet institut, mis en place par l’UEMOA, a pour vocation de traquer les obstacles à une circulation « normale » sur les routes ouest-africaines. Dans son dernier rapport, l’OPA épingle le Mali. Moins de barrages que chez les voisins, mais plus de prélèvements. Un Ouaga-­Bamako pour un chauffeur en règle coûte 40 448 F CFA en taxes illicites après le passage de… 36 barrages. Une perte d’argent mais aussi de temps : l’OPA a calculé que ces tracasseries augmentaient la durée de ce trajet de 920 km de 2 h 24. L’axe Ouaga-Tema, au Ghana, est le moins « cher », avec un racket limité à 13 770 F CFA par voyage. De son côté, le Togo est le pays qui a fait le plus d’efforts, en réduisant d’un tiers le nombre de ses points de contrôle.

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