Rompre ou ne pas rompre ?
En visite à Tripoli du 29 au 31 décembre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, le Premier ministre nommé par la junte en Mauritanie, a été reçu par Mouammar Kadhafi, avec lequel il a évoqué l’offensive israélienne sur Gaza. Le « Guide » a-t-il saisi l’occasion pour appeler à la rupture des relations diplomatiques entre Nouakchott et Tel-Aviv ? Kadhafi a déjà formulé cette exigence à des membres de la junte ainsi qu’à Sidi Ould Cheikh Abdallahi quand ce dernier était en campagne en 2007. Le 27 décembre, le Sénat mauritanien a fait de même. Cette décision répondrait aux attentes d’une partie de la population, mais envenimerait les relations du pays avec les États-Unis et l’Union européenne, ses principaux bailleurs de fonds.
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