Une télé pour quelle rentabilité ?
Les télés marocaines se portent mal… La question de la privatisation de 2M, la deuxième chaîne publique, n’est plus un tabou aujourd’hui. Quant à Medi1Sat, la chaîne satellitaire basée à Tanger, ses finances sont dans le rouge depuis déjà un certain temps. Pourtant, Moncef Belkhayat, le président du directoire d’Atcom, et ses associés tablent sur un retour sur investissements de 20 % à moyen terme s’ils décrochent une licence de télévision au Maroc. Excès d’optimisme ? « Pas du tout, tranche-t-il. La publicité au Maroc pèse 3,5 milliards de DH [315 millions d’euros, NDLR], dont 53 % sont absorbés par les télévisions. Le problème, c’est que les deux tiers de ces recettes partent chez les intermédiaires, les régies et les agences médias. Nous voulons sortir de ce modèle économique non viable. » Autre idée : démocratiser la publicité télévisée à de nouveaux annonceurs. Pour l’heure, ils sont moins d’une centaine à utiliser ce média pour communiquer…
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