Affaire Hasseni : Samraoui se fait attendre
Convoqué par le juge parisien Baudouin Thouvenot dans le cadre de l’inculpation en France du diplomate Mohamed Ziane Hasseni, Mohamed Samraoui, ancien colonel des services secrets algériens, risque de ne pas se rendre à Paris, où il doit être entendu comme principal témoin. Objet d’un mandat d’arrêt international lancé par les autorités algériennes en septembre 2007 pour « désertion, dénonciations calomnieuses contre l’armée et terrorisme », Samraoui, aujourd’hui réfugié en Allemagne, veut des garanties contre une éventuelle arrestation en France.
Samraoui accuse Hasseni d’être le commanditaire de l’assassinat, en avril 1987, de l’avocat franco-algérien Ali Mecili. Auditionné le 17 décembre dernier dans le cadre du même dossier, Hichem Aboud, ex-capitaine de la sécurité militaire algérienne, soutient que Mohamed Ziane Hasseni n’est pas le vrai commanditaire du meurtre. Celui-ci se trouve actuellement en Algérie, tout comme le meurtrier présumé, Abdelmalek Amellou.
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