Quand la femme d’el-Megrahi accuse

Publié le 29 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Aïcha el-Megrahi, l’épouse du Libyen Abdel Basset Ali el-Megrahi, condamné en 2001 à la prison à vie en Écosse pour sa participation à l’attentat contre un avion de la Pan Am en décembre 1988, dénonce l’injustice faite selon elle à son mari par les autorités libyennes. Dans une interview à un journal britannique, Aïcha, qui vit à Glasgow, a déclaré qu’il « est devenu l’agneau du sacrifice pour toute la Libye ».

Sous la pression américaine, Mouammar Kadhafi avait accepté de le faire extrader en avril 1999 afin qu’il soit jugé. Aïcha dit aujourd’hui qu’elle a laissé partir Abdel Basset parce qu’elle croyait en son innocence. Mère de cinq enfants, elle demande la libération immédiate de son mari qui est atteint d’un cancer avancé de la prostate. La justice écossaise a rejeté son appel en considérant qu’il ne peut être libéré que trois mois avant sa mort…

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