Mohamed Ould Abdelaziz

Président du Haut Conseil d’État, 52 ans, Mauritanie

Publié le 2 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Que fera-t-il de ce pouvoir dont il s’est emparé par la force, au petit matin du 6 août 2008, en renversant le président élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi ? Cinq mois après le coup d’État du général Mohamed Ould Abdelaziz, les Mauritaniens s’interrogent. Moustache épaisse et regard sévère, l’ancien commandant du Bataillon de la sécurité présidentielle (Basep) s’est engagé à libérer « Sidi », placé en résidence surveillée depuis le 6 août, avant le 25 décembre. Tout en affirmant avoir voulu « sauver la démocratie », il promet la tenue d’une élection présidentielle, mais aucun calendrier n’est encore fixé. Pourra-t-il s’y présenter ? Rien ne l’en empêchera s’il démissionne de l’armée.

Grâce à ses tournées dans les quartiers populaires et ses décisions de faire baisser les prix, le général est devenu, pour les plus pauvres, le « Chávez de la Mauritanie ». Mais un front de résistance, emmené par le président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, se démène pour faire échouer le coup d’État du 6 août et empêcher la Mauritanie de renouer avec le règne des militaires. Avec le soutien de la communauté internationale, qui agite les menaces de suspension de la coopération et de sanctions individuelles contre Ould Abdelaziz et ses proches.

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