Armando Guebuza

Président du Mozambique, 65 ans

Publié le 30 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

À l’instar de son homologue angolais, le successeur de Joachim Chissano à la tête de l’État mozambicain ne devrait pas rencontrer beaucoup de difficultés à se faire réélire en 2009. D’autant que le Front de libération du Mozambique (Frelimo, au pouvoir), qu’il dirige depuis 2002, a remporté une victoire écrasante aux dernières élections municipales de novembre (42 mairies sur 43). Pourtant, la gouvernance « affairiste » de Guebuza et du réseau de fidèles qu’il a mis en place depuis son élection en 2004 est très critiquée. Par les bailleurs de fonds du Mozambique, d’abord, qui entretiennent par ailleurs d’excellents rapports avec le Premier ministre, Luisa Diogo. Et par le clan Chissano, ensuite, qui est tenté de se rapprocher des partisans de Graça Machel (femme de Nelson Mandela) au sein du Frelimo. Pour tenir en respect ces oppositions internes et ces velléités de regroupement tout en donnant le change aux bailleurs, Guebuza a déclenché à la fin de ­septembre 2008 une campagne ­anticorruption. Laquelle pourrait prendre de l’ampleur et devenir le fer de lance de sa campagne en 2009.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires