Denis Sassou Nguesso
Président du Congo, 65 ans
Chef de l’État pendant treize ans (1979-1992), puis depuis octobre 1997, Denis Sassou Nguesso briguera à nouveau les suffrages des Congolais en juillet 2009. Avec l’ambition d’être réélu bien sûr, mais cette fois-ci dans des conditions plus politiquement correctes qu’en 2002, où il fut de facto le candidat unique d’un scrutin boycotté par des adversaires de poids.
Sassou, qui fut l’un des rares présidents africains à accepter démocratiquement sa défaite électorale (c’était en 1992) avant de reconquérir le pouvoir à la suite d’une guerre civile, devrait avoir face à lui deux challengeurs connus : l’ancien ministre des Finances Mathias Dzon et l’ex-Premier ministre Ange-Édouard Poungui.
Pour respectables qu’ils soient, tous deux souffrent cependant d’un handicap de crédibilité – à l’instar de celui qui affecte le « frère ennemi » de DSN, Justin Lekoundzou, dont la position et les consignes de vote sont attendues avec curiosité. Et pour cause : ils doivent l’essentiel de leur carrière politique à celui qu’ils combattent aujourd’hui. Guère menacé, a priori, dans les urnes, le président sortant, à qui le Congo doit de vivre en paix et de jouir d’un taux de croissance économique enviable, devra donc convaincre sur un autre terrain : celui des conditions matérielles et de la bonne tenue du scrutin.
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