Africa Race au point mort
Dernier né des rallyes africains, Africa Race, considéré comme le successeur du Dakar, aura-t-il lieu ? À moins de dix jours du départ, le 28 décembre, la question se pose.
Saisie par Amaury Sport Organisation (ASO), qui, par crainte de menaces terroristes, a choisi de délocaliser cette année le Dakar en Amérique du Sud, la justice a interdit à l’ancien champion automobile Hubert Auriol et à ses sociétés XRPM et Pom Events d’organiser l’Africa Race.
« Bien qu’il n’y ait jamais eu de clause de non-concurrence dans le contrat d’Auriol lorsqu’il travaillait pour ASO (il a dirigé le Dakar pendant dix ans, NDLR), elle a estimé que son initiative nuisait à son ex-employeur », déplore l’entourage du pilote.
Entre ASO, qui veut empêcher le départ du rallye, et l’équipe d’Africa Race, résolue à tout faire pour qu’il ait lieu, c’est désormais l’épreuve de force.
Seul visé par le jugement – dont il a fait appel –, Auriol s’est retiré du comité d’organisation et espère qu’un remplaçant pourra être trouvé au pied levé. Comme si de rien n’était, ses ex-collaborateurs ont publié sur leur site Internet l’itinéraire que la quarantaine de concurrents inscrits est censée emprunter.
Pour sa part, sitôt la décision du tribunal connue, ASO s’est empressé d’annoncer l’annulation d’Africa Race.
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