Lancement d’un fonds africain

Publié le 19 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

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Pétrole: l’Afrique face à la chute des cours

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Biocarburants en Afrique australe, éolien sur les côtes, énergie solaire un peu partout : les opportunités africaines en matière d’énergies renouvelables semblent nombreuses. Les besoins, eux aussi, sont là : l’Afrique, certes généreusement dotée en pétrole, ne produit que 3,1 % de l’électricité mondiale, dont les trois quarts en Afrique du Sud et dans les pays d’Afrique du Nord. L’électricité issue des énergies renouvelables, comme l’eau, l’air, le sol ou le soleil, est encore très marginale : seuls 5 % des capacités hydroélectriques du continent seraient utilisés. Pour combler ces déficits, plusieurs projets sont mis en œuvre afin de stimuler le secteur des énergies renouvelables. Parmi ceux-ci, le lancement du Fonds africain des biocarburants et des énergies renouvelables (Faber) porté par la Cedeao et la BIDC. Doté de 200 millions d’euros, il entend contribuer au développement d’industries des biocarburants et des énergies renouvelables, notamment en Afrique de l’Ouest. Plusieurs développements déjà existants sont encourageants. Ainsi, le Maroc mise sur l’éolien en développant depuis le début du millénaire ses parcs spécialisés. Le Kenya développe également l’énergie géothermique. Sur l’île Maurice, des industriels tirent leur énergie des déchets de canne à sucre. Enfin, plusieurs pays d’Afrique australe, où la production de céréales est importante, se sont lancés dans les bioénergies.

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