Omar l’obstiné
Condamné à dix-huit ans de réclusion pour le meurtre de Ghislaine Marchal, sa patronne, le 23 juin 1991, l’ancien jardinier marocain Omar Raddad a depuis bénéficié d’une grâce présidentielle, mais n’a pas renoncé à faire réviser son procès. Le 1er décembre, il a demandé au conseiller pénal de Rachida Dati, la garde des Sceaux, une nouvelle analyse des traces de deux ADN masculins (différents du sien), mélangés au sang de la victime. Il ne doute pas que l’identification desdits ADN – qu’il avait réclamée en vain lors d’une première demande de révision de son procès, en 1999 – ouvrirait la voie à sa réhabilitation. Il a par ailleurs chargé un détective privé de mener une nouvelle contre-enquête.
Pour le conseiller, Raddad s’est à nouveau assuré les services, après Jacques Vergès, d’un avocat à la réputation sulfureuse, Me Sylvie Noachovitch. Ex-chroniqueuse télé, celle-ci s’était notamment illustrée, selon le Canard enchaîné, lors de la campagne pour les législatives de 2007, en déclarant, à propos de la sexualité débridée de Dominique Strauss-Kahn, son adversaire socialiste : « Moi, mon mari peut dormir tranquille. Dans ma circonscription, il n’y a que des Noirs et des Arabes. L’idée de coucher avec l’un d’eux me répugne ! »
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