Des réseaux taille XXL

Publié le 8 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Depuis la chute d’Arthur Andersen en 2002, on les a rebaptisés les Big Four. Quatre réseaux d’audit mondiaux qui dominent le marché des États-Unis à l’Asie : Deloitte, Ernst & Young (EY), PricewaterhouseCoopers (PWC) et KPMG. Les mensurations de ces mastodontes sont impressionnantes. En 2008, PWC arrive en tête du quatuor et annonce un chiffre d’affaires de 28,2 milliards de dollars (et 8 % de croissance annuelle) et 153 000 collaborateurs dans 153 pays, suivi de Deloitte Touche Tohmatsu avec 27,4 milliards de dollars (+ 13 %) et plus de 160 000 collaborateurs. Vient ensuite Ernst & Young, 24,5 milliards de dollars cette année (+ 9,5 %) et près de 130 000 collaborateurs. Le petit poucet de la bande, KPMG, pesait déjà 19,8 milliards de dollars en 2007 (+ 12,7 %) pour 123 000 collaborateurs. Ses comptes 2008 seront publiés fin décembre. Pour tous, l’activité d’audit (légale ou contractuelle) demeure la première source de revenus. En parallèle, les cabinets ont développé un ensemble d’expertises dans le domaine financier qu’ils mettent au service des entreprises et des administrations publiques. Pour les États, ils peuvent par exemple accompagner la privatisation de certaines structures ou la mise en place de partenariats public-privé. Les sociétés feront appel à eux pour mieux maîtriser leurs coûts, les risques, ou revoir leur organisation dans le cadre d’une acquisition ou d’une cession. Les réseaux ont aussi intégré des compétences juridiques et fiscales très appréciées des clients. En moins de deux décennies, ils sont tout simplement devenus des acteurs incontournables de l’économie mondiale.

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