Financement des partis, mode d’emploi

Publié le 5 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Le principe du financement des partis politiques a été institutionnalisé à la suite des accords de Marcoussis négociés en France entre les différentes formations politiques et les mouvements rebelles en janvier 2003. Il a été actualisé en 2005 lors de la signature des accords de Pretoria en Afrique du Sud. Le financement a alors été étendu aux formations non représentées au Parlement en raison du contexte de crise. Ce qui à l’époque a soulevé un tollé à l’Assemblée nationale, les durs du régime FPI ne souhaitant pas qu’un parti qui ne s’est pas présenté aux législatives dispose de subsides. Au titre de l’année 2006-2007, les services financiers de la primature ont versé quelque 3,2 milliards de F CFA aux différentes formations. Le FPI, le PDCI et le RDR ont chacun reçu 800 millions de F CFA, les partis mineurs quelque 250 millions. Même si le financement des partis par l’État est un acquis, cela n’empêche pas certains chefs d’entreprises privées et sociétés d’État de mettre la main à la poche. Récemment, Alphonse Mangly, directeur de campagne de Laurent Gbagbo à Danané et directeur général des Douanes, a financé l’enrôlement des partisans en leur achetant les timbres fiscaux pour la confection des actes ou extraits de naissance.

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