Privilégier la valeur ajoutée
Publié le 5 novembre 2008 Lecture : 1 minute.
L’horizon continue de s’assombrir pour le fabricant de papier sud-africain Sappi, confronté à une conjoncture papetière toujours difficile, avec une hausse des matières premières (énergie et produits chimiques) et une concurrence qui tire les prix de vente à la baisse, en particulier en Europe, où le groupe est fortement implanté. La stagnation du chiffre d’affaires s’accompagne toutefois d’un meilleur équilibre des comptes avec un déficit ramené à 4 millions de dollars. Dans le secteur de l’ameublement, le sud-africain Steinhoff International Holdings poursuit sa croissance, avec un chiffre d’affaires toujours en forte progression (+ 50 %) qui triple par rapport à 2003 et un bénéfice également en hausse. Dans le même secteur, Ellerine Holdings fait encore mieux avec un chiffre d’affaires multiplié par deux entre 2005 et 2006 et un bénéfice net multiplié par 2,5. Dans le secteur de l’emballage, le sud-africain Nampak continue à affronter une conjoncture difficile, avec une baisse de ses ventes qui se traduit par une diminution de son chiffre d’affaires de 12 %, alors que le bénéfice se maintient. L’ouverture d’unités industrielles au Botswana et en Angola devrait relancer l’activité. Toujours en Afrique du Sud, Astrapak, société spécialisée dans l’emballage en plastique, maintient pratiquement son résultat, malgré la rapide hausse du coût de la matière première dérivée du pétrole. Trois firmes marocaines s’affichent aux côtés des sociétés sud-africaines dans le secteur des industries dérivées du bois. La CMCP, filiale de la compagnie américaine International Paper Co., leader mondial de l’industrie papetière, connaît une rapide progression de son chiffre d’affaires de 99 millions à 136 millions de dollars en 2006. Quant à la Socob, elle enregistre une progression de 12,5 % de son activité dans les secteurs de la scierie et de la menuiserie. Seule société du secteur primaire à figurer dans le classement, la Société nationale des bois du Gabon (SNBG) connaît une très importante chute de son chiffre d’affaires, résultat de la suppression, le 1er janvier 2006, de son monopole sur la commercialisation de certaines essences forestières.
