Concurrence accrue et prix en baisse
Publié le 5 novembre 2008 Lecture : 1 minute.
Seardel, premier fabricant sud-africain de vêtements, fait le dos rond depuis la levée des quotas d’importation des produits chinois consécutive à l’expiration de l’accord multifibres. Ses ventes régressent de plus de 10 % en 2006, après avoir déjà sensiblement baissé en 2005. Le groupe parvient toutefois à tirer son épingle du jeu et améliore même sérieusement sa marge bénéficiaire, qui passe de 1,35 % à 2,26 % de son chiffre d’affaires. À Maurice, les deux plus grands fabricants de vêtements, Ciel Textile et la Compagnie mauricienne de textile (CMT), arrivent au coude à coude dans le classement. Les difficultés du marché liées à la très forte concurrence chinoise se ressentent, là aussi, avec une quasi-stagnation du chiffre d’affaires. Les résultats parviennent toutefois à se maintenir. Au Nigeria, l’United Nigeria Textiles passe dans le rouge après un exercice 2005 tout juste équilibré, et ce malgré une progression de 23 % de son chiffre d’affaires. Les deux plus gros fabricants égyptiens de tapis continuent d’enregistrer de belles performances. Le premier, Oriental Weavers for Carpets, récolte les fruits de ses investissements industriels en Chine. Son chiffre d’affaires a pratiquement doublé et dépasse désormais les 500 millions de dollars, avec une bonne rentabilité, puisque son bénéfice net frôle les 10 % du chiffre d’affaires. Son concurrent, Misr America Carpet, affiche une croissance beaucoup plus modeste, mais un bénéfice net qui dépasse largement les 10 % de son chiffre d’affaires. Du côté des producteurs de coton d’Afrique francophone, les résultats continuent de pâtir de l’extrême faiblesse des cours de la fibre blanche sur le marché international et de la parité euro/dollar défavorable aux exportations de la zone franc, qui hypothèquent tout espoir de rentabilité de la filière à court terme. Ainsi, la Sofitex, première société cotonnière de la zone, accumule les pertes et creuse son déficit.
