50

Autodidactes au sens inné des affaires ou héritiers élevés dans le business, ces entrepreneurs portent les couleurs du capitalisme sur le continent.

Publié le 4 novembre 2008 Lecture : 1 minute.

Les grandes entreprises africaines présentent des actionnariats très hétérogènes. Mais de toutes les catégories d’actionnaires, il en est une qu’il convient d’observer de très près. Car si elle est encore mal connue, elle est assurément appelée à prendre de l’envergure : il s’agit des groupes privés « nationaux ». Ces entreprises familiales qui se sont muées en holdings diversifiées présentent, pour certaines, des surfaces financières plus que respectables. Après avoir souvent débuté dans le négoce, la plupart ont franchi le pas de l’industrie, avant de se diversifier dans des services aujourd’hui très lucratifs, comme les banques et les télécoms. Ce qui leur a permis de dégager les fonds nécessaires pour réinvestir en permanence. Du Maghreb au sud du Sahara, chaque pays a produit un certain nombre de ces self-made men particulièrement emblématiques. De l’Algérien Rebrab au Burkinabè Kanazoé, en passant par les Camerounais Fotso, tous racontent l’histoire du développement du secteur privé dans leurs pays respectifs. Africains de souche ou d’adoption (certains sont originaires d’Inde ou du Moyen-Orient, mais ils ont passé trop de temps sur le continent pour être considérés comme étrangers), ces pionniers du capitalisme africain n’ont pas fini de faire parler d’eux. Car même si certains s’apprêtent à passer la main, leurs descendants sont là pour assurer la relève.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires