Les sud-africaines s’africanisent

Publié le 18 septembre 2008 Lecture : 1 minute.

Morila, Sadiola, Yatela : trois leaders qui pèsent désormais à eux trois deux fois plus que la Compagnie malienne des textiles (CMDT), la première société publique du Mali. Trois entreprises dont la rentabilité frise les sommets, avec un résultat net égal à 30 % de leur chiffre d’affaires. Leur point commun ? Leur actionnaire : le sud-africain AngloGold Ashanti, groupe spécialisé dans l’extraction aurifère. À l’image de Morila, Sadiola et Yatela, les sociétés africaines sont de plus en plus nombreuses â¨à être détenues par une des multinationales sud-africaines qui ont fait de l’Afrique leur zone d’expansion. De Beers détient par exemple Namdeb et Debswana, les deux géants diamantifères de Namibie et du Botswana, ainsi que Williamson Diamonds en Tanzanie. Mais les groupes sud-africains ne se limitent pas au secteur minier, comme le prouve MTN dans la téléphonie mobile. Ainsi, MTN Nigeria ne réalise pas moins de 2,1 milliards de dollars de chiffre d’affaires, et MTN Cameroun est l’une des toutes premières sociétés privées du pays. Le groupe est présent dans seize pays du continent. C’est un de plus que le groupe de distribution alimentaire Shoprite Holdings. 

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