Le rebond après la crise ?

Publié le 16 décembre 2010 Lecture : 1 minute.

Même une banque peut avoir besoin d’argent, surtout par ces temps de crise économique. BMCE Bank est bien placé pour le savoir : en deux opérations majeures, le groupe a renforcé ses fonds propres de 6,1 milliards de dirhams (543 millions d’euros) en 2010. La Caisse de dépôt et de gestion (CDG), acteur clé du financement public au Maroc, a acquis 8 % du capital pour 3,4 milliards de dirhams. Dans la foulée, le français Crédit mutuel-CIC a porté sa participation de 20 % à 25 %, pour 2,7 milliards de dirhams. Un sacré ballon d’oxygène pour ce groupe de 4 900 salariés.

Car comme pour la majorité des groupes bancaires, l’exercice 2009 de BMCE Bank n’a pas été l’un des meilleurs. Certes, le total de bilan consolidé a progressé de plus de 12 % pour atteindre 168 milliards de dirhams et le produit net bancaire a connu une hausse de 6 % à 6,4 milliards de dirhams. Mais le bénéfice net a plongé de 53,7 %, passant de 830 millions de dirhams fin 2008 à 385 millions en décembre 2009. Le groupe a notamment pris de plein fouet le dépôt de bilan de l’une de ses participations, l’entreprise de textile Legler. Une défaillance qui lui a coûté 800 millions de dirhams et l’a conduit à remettre à plat sa politique de risque.

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Pour repartir de l’avant, Othman Benjelloun a changé en partie son staff dirigeant. Administrateur et directeur général délégué auprès du président, Brahim Benjelloun-Touimi s’est vu confier la coordination de l’ensemble des activités du groupe. Driss Benjelloun a pris la direction d’un pôle regroupant risques et finances. M’Fadel El Halaissi et Mohamed Jalil Bennani Smires ont désormais la responsabilité respective du corporate et du retail. Mamoun Belghiti doit créer une entité en charge du recouvrement. Jaloul Ayed et Mohamed Bennani ont été chargés de l’international.

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