L’Église prend ses distances

Publié le 30 novembre 2008 Lecture : 1 minute.

Élu en 2002 avec le soutien du Conseil des Églises chrétiennes de Madagascar (FFKM, composé des Églises réformée, luthérienne, catholique et presbytérienne), Ravalomanana prend ses distances avec le clergé catholique. Le 11 mai, le pouvoir a décidé d’expulser le jésuite français Sylvain Urfer. Une décision qui a suscité une vive réaction de la Conférence épiscopale des évêques de Madagascar, qui a demandé des explications aux autorités. Sylvain Urfer, qui vivait à Madagascar depuis une trentaine d’années, était membre actif de l’Observatoire de la vie publique (Sefafi), organisme connu pour ses prises de position dans le domaine politique et social.

Après avoir soutenu Ravalomanana dans sa conquête du pouvoir en 2002, l’Église catholique a entretenu des relations étroites avec le nouveau régime au cours du premier quinquennat. Mais celles-ci se sont refroidies après la nomination en 2005 de Mgr Odon Razanakolona comme archevêque de Tana, en remplacement du cardinal Gaëtan Razafindratandra, le nouveau prélat tenant à garder ses distances avec le pouvoir. Pour sa part, Marc Ravalomanana a nommé en janvier un Premier ministre issu, comme lui, de l’Église réformée (FJKM) au détriment du catholique Jacques Sylla, qui a rejoint la présidence de l’Assemblée nationale.

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