Luanda, une urbanisation brutale

Publié le 30 novembre 2008 Lecture : 1 minute.

À Luanda, en raison du boom économique et pétrolier, le prix de l’immobilier flambe. Dans le centre, les immeubles de bureaux se vendent à des prix qui dépassent ceux de Tokyo et de New York (plus de 6 500 dollars le mètre carré), tandis que l’appartement d’un expatrié se loue en moyenne entre 12 000 et 15 000 dollars par mois. Le programme de construction de 200 000 logements sociaux, fixé par le budget 2007, n’a toujours pas donné de résultats… Mais les expropriations forcées, en revanche, sont bien visibles dans une capitale qui est passée de 600 000 habitants en 1975 à plus de 5 millions en 2008. Selon SOS Habitat et Human Rights Watch, plus de 3 000 maisons ont été détruites à Luanda depuis le cessez-le-feu de 2002. Et la plupart des familles évincées, ne possédant pas de titre de propriété, trouvent à se loger dans les nombreux bidonvilles qui parsèment le pourtour de la ville.

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