Les raisons d’un crash
Le traumatisme de l’année aura été le crash d’un Boeing 737-800 de la compagnie Kenya Airways dans la nuit du 4 au 5 mai dans la mangrove de Mbanga Pongo, non loin de Douala, peu après le décollage de l’appareil. Bilan : 114 morts et pas un seul survivant. Selon les résultats de l’analyse des enregistreurs de vol, une erreur humaine serait à l’origine de l’accident, le copilote ayant refusé de brancher le pilote automatique comme le lui avait ordonné le commandant de bord au moment où l’avion « décrochait ». Sur la localisation particulièrement difficile de l’épave par les services de secours, intervenue 48 heures après le crash, les autorités aéronautiques du Cameroun ont effectué des tests qui ont prouvé que « la balise de détresse de l’avion n’avait pas fonctionné. » Une seconde balise placée sur le point d’impact en guise de test a été détectée et correctement localisée par le centre de recherche et de sauvetage par satellite de Toulouse, en France.
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