Les bénéfices du brut

Publié le 26 novembre 2008 Lecture : 1 minute.

Les finances publiques bénéficient de la hausse des revenus pétroliers consécutive au renchérissement des prix du baril sur le marché mondial du brut. Pour 2008, cette tendance haussière devrait persister. Dans le cas du Gabon, le niveau élevé des cours efface – pour l’instant – la baisse continue de la production, attribuée au déclin naturel des champs pétrolifères. Au cours des neuf premiers mois de 2007, Total Gabon, premier opérateur du secteur, a produit 64,7 milliers de barils/jour, contre 67,6 milliers sur la même période en 2006. Soit une baisse de 4,3 %, qui n’a pu être compensée par de nouvelles exploitations. Néanmoins, le chiffre d’affaires des neuf premiers mois de 2007 s’établit à 1 039,2 millions de dollars, contre 936,5 millions pour les neuf premiers mois de 2006.

La flambée des cours a augmenté les recettes fiscales, favorisant du même coup un assainissement des finances publiques via le remboursement régulier de la dette publique, intérieure et extérieure. Mais les ménages, eux, doivent faire face aux effets pervers du renchérissement des prix de l’or noir. Comme dans la plupart des pays en développement, la fiscalité sur les carburants est peu élevée et n’est donc pas en mesure de jouer un rôle d’amortisseur. Parallèlement, le pays a enregistré des tensions inflationnistes affectant les transports et les produits de première nécessité (viande, poisson, farine, â¨sucre et lait).

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