La réforme du secteur de la sécurité

Publié le 26 novembre 2008 Lecture : 1 minute.

Engagée en 2004, la réforme du secteur de la sécurité (RSS) – qui concerne à la fois l’armée et la police – figure parmi les chantiers les plus délicats du pays. Appuyée par les Nations unies et l’Union européenne, qui s’en disputent le leadership, et divers pays qui font cavaliers seuls, comme l’Afrique du Sud ou l’Angola, la RSS devrait être achevée en 2009. Placée sous l’autorité de la Structure militaire d’intégration, la réforme de l’armée, qui compte dans ses rangs des ex-FAC (Forces armées congolaises) et d’anciens miliciens issus des différents groupes armés, a déjà permis la formation de dix-huit brigades brassées et intégrées. Le processus de brassage a débuté dans le cadre du Programme national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR).

À la mi-2007, sur 186 468 combattants recensés, 99 750 avaient été démobilisés et 53 427 s’étaient portés volontaires pour intégrer les forces de sécurité. Il reste quelque 100 000 éléments à traiter. Parmi les prochaines étapes figurent la finalisation du brassage et, surtout, l’intégration, qui comprend un important volet de formation technique. Mais cet apprentissage passe aussi par une sensibilisation accrue au civisme, à la discipline et au respect des droits de l’homme.

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