Alger prend des allures de bunker

Publié le 25 novembre 2008 Lecture : 1 minute.

C’est un sentiment désormais familier qu’éprouvent les Algériens la veille de tous les 11 du mois : la peur. Alors qu’elle n’était presque plus qu’un mauvais souvenir, l’insécurité a pris une forme nouvelle avec les attentats kamikazes qui ont émaillé l’année 2007. Le 11 avril, deux attaques à la voiture piégée ont visé le palais du gouvernement, au cœur d’Alger, et un commissariat : 32 morts, plus de 200 blessés. Un attentat-suicide a frappé, le 11 juillet, une caserne de l’armée à Lakhdaria. À Batna, c’est le cortège du président Abdelaziz Bouteflika qui a été visé par un attentat, le 6 septembre. Deux jours plus tard, à Dellys, une caserne de garde-côtes était victime d’une explosion. Enfin, le 11 décembre dernier, c’était au tour du siège du Conseil constitutionnel et de celui des Nations unies à Alger d’être pris pour cible, en plus d’un bus d’étudiants.

L’ex-GSPC, qui revendique ces actions, s’est officiellement renommé Al-Qaïda au Maghreb islamique en janvier 2007. Il a étendu son action aux pays voisins et a appelé à viser les intérêts étrangers.

la suite après cette publicité

Toujours est-il que la capitale est aujourd’hui sous haute surveillance, quadrillée par les forces de l’ordre qui jalonnent les grands points d’accès au centre-ville. Un coup dur pour le pays, â¨qui a eu tant â¨de mal à faire évoluer son image après â¨la décennie sanglante.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires