Romain de Villeneuve, dans la tour de contrôle d’IHS
Depuis un an, Romain de Villeneuve pilote l’expansion d’IHS, le spécialiste africain des infrastructures de communication, qui se renforce en Côte d’Ivoire et au Cameroun.
![Ce quadragénaire a plus de quinze ans d’expérience dans le secteur, chez Alcatel puis chez France Télécom. © IHS](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/04/16/IHS-RomainDeVilleneuve_IHS.jpg)
Ce quadragénaire a plus de quinze ans d’expérience dans le secteur, chez Alcatel puis chez France Télécom. © IHS
«On est dans le métier du partage, une valeur fondamentale en Afrique », s’enthousiasme le Français Romain de Villeneuve, qui vient de fêter sa première année à la tête du développement du nigérian IHS. Un an au cours duquel le parc géré par le spécialiste africain des tours de télécommunications est passé de quelque 2 500 à 7 000 tours. Cette performance doit beaucoup à l’énergie déployée par l’ancien cadre de France Télécom-Orange. À son actif notamment, la conquête de deux marchés clés en Afrique francophone : le Cameroun et la Côte d’Ivoire. La première annonce remonte à octobre 2012, lorsque IHS s’est illustré en s’emparant des 1 700 tours qu’y détenait jusque-là l’opérateur sud-africain MTN. Un succès qu’il vient de reproduire en trouvant un accord avec Orange pour reprendre la gestion de 2 000 tours, toujours en Côte d’Ivoire et au Cameroun.
Lire aussi :
Orange confie 2 000 tours à IHS au Cameroun et en Côte d’Ivoire
Tours relais : le nigérian IHS capte l’attention de Wendel
Parcourir le monde
Depuis son enfance, partagée entre la Jordanie, le Nigeria et l’Iran, ce père de quatre enfants, âgé de 40 ans, n’a jamais vraiment cessé de parcourir le monde, avec une préférence marquée pour les pays en développement. Formé à l’ISG à Paris, il a entamé sa carrière chez Alcatel, pour lequel il a travaillé en Colombie, au Bangladesh et en Pologne avant de rejoindre France Télécom en 2002. Après un an au Moyen-Orient pour superviser le lancement d’un opérateur mobile, il a notamment piloté un vaste programme de transformation du groupe en 2011 et 2012.
C’est chez l’opérateur français que, chargé d’enquêter sur les fournisseurs africains d’infrastructures de télécoms, il a rencontré le management d’IHS. Le contact est immédiatement passé, et aujourd’hui il ne regrette pas de les avoir rejoints : « La culture d’IHS est très à part, car le groupe, fondé par des ingénieurs libanais, est à la fois nigérian, français et néerlandais, mais aussi sud-africain et américain. Les équipes sont très jeunes. Dans une entreprise de cette taille, les résultats se voient tout de suite. »
Aujourd’hui, il passe 80 % de son temps en Afrique pour étendre encore l’empreinte géographique d’IHS. « Mon bureau c’est Skype ! » s’amuse-t-il. Son objectif ? atteindre un parc de quelque 30 000 tours d’ici à trois ans.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie
- RDC : des minerais de sang aux minerais de paix
- Présidence de la BAD : Bassirou Diomaye Faye, arbitre des ambitions sénégalaises
- Pourquoi Alassane Ouattara a limogé Adama Coulibaly, patron du Conseil du coton et de l’anacarde
- La question nationale au cœur de l’économie gabonaise
- Énergie, aérien, pétrole… Qui a le plus à perdre de la « rupture » de Bassirou Diomaye Faye ?