Ebola, dengue, paludisme… La recherche pas à pas


Publié le 24 novembre 2008 Lecture : 1 minute.

Des chercheurs américains ont réussi à rendre le virus Ebola inoffensif en laboratoire, ce qui pourrait accélérer la mise au point d’un vaccin. Les scientifiques ont découvert qu’en retirant un gène du virus, ils pouvaient l’empêcher de se développer et de se multiplier, ce qui a pour effet de le rendre beaucoup moins dangereux à étudier. Jusqu’à présent, seule une poignée de laboratoires ultra-sophistiqués et extrêmement sécurisés ont pu travailler sur le virus Ebola sans risque. Ebola se manifeste par une fièvre hémorragique, qui tue dans 50 % à 90 % des cas.

La dengue, qui affecte plus de 100 millions de personnes par an et qui se manifeste par des fièvres et des douleurs articulaires et musculaires, affecte une centaine de pays. Mais à l’heure actuelle, aucun traitement spécifique n’existe contre cette maladie. L’armée des États-Unis, en collaboration avec les laboratoires GlaxoSmithKline, a mis au point un vaccin contre la dengue qui est actuellement en phase II d’essais cliniques en Thaïlande. Dans le cadre de ces essais, le vaccin est administré à un grand nombre de personnes afin de vérifier à la fois son efficacité et son innocuité.

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Pour lutter contre le paludisme, l’armée américaine évalue l’efficacité de l’artesunate au Kenya. L’armée a aussi mis au point en coopération avec GlaxoSmithKline un candidat-vaccin contre le paludisme : â¨le RTS,S. En 18 mois, il a réduit de près de moitié les cas de paludisme grave chez les enfants au Mozambique. Une évaluation du vaccin est en cours au Gabon, au Ghana, au Kenya et en Tanzanie. Les résultats des premiers essais montrent que le vaccin parvient dans 45 % des cas à prévenir de nouvelles infections chez les enfants âgés de 1 à 4 ans.

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