Réduire le torchage pour préserver la planète

Publié le 24 novembre 2008 Lecture : 1 minute.

Le torchage du gaz associé n’est pas une fatalité. Divers moyens existent pour réduire les quantités brûlées. Les plus courants sont la réinjection dans le gisement pour y maintenir une forte pression – et améliorer ainsi le pourcentage de récupération de l’or noir – et l’utilisation du gaz comme source d’énergie pour une turbine électrique à l’usage du site de production. L’Algérie, troisième producteur de pétrole du continent, a fait passer le niveau de torchage du gaz associé de 80 % en 1980 à 11 % en 2004. Entre 2004 et 2005, d’après les données de la Banque mondiale, la Guinée équatoriale a également réussi à diminuer le torchage du gaz associé de 25 %. En Angola, deuxième producteur du continent, cette pratique devrait être interdite d’ici à 2010.

Au sommet mondial sur le développement durable qui s’est tenu à Johannesburg en septembre 2002, un partenariat public-privé pour la réduction du torchage du gaz (GGFR) a été lancé à l’initiative de la Banque mondiale. Il réunit tout à la fois les pays producteurs et les compagnies pétrolières étatiques et privées. Objectif : mettre en commun idées et moyens. Au total, 14 pays ont adhéré au GGFR, parmi lesquels sept pays africains – l’Algérie, l’Angola, le Cameroun, le Gabon la Guinée équatoriale, le Nigeria et le Tchad –, aux côtés des États-Unis et du Qatar, notamment. Mais pour le moment, les effets globaux restent minimes : entre 2004 et 2005 (date des statistiques les plus récentes), le niveau de torchage est resté stable. Les pays adhérents au GGFR et figurant parmi les vingt premiers « brûleurs de la planète » ont, pour leur part, diminué le torchage de 0,3 % seulement.

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