Les recherches s’accélèrent


Publié le 24 novembre 2008 Lecture : 1 minute.

Conséquence logique de l’augmentation des prix, les recherches se sont accélérées à travers le continent, permettant à plusieurs pays de renforcer leur position sur la scène minière, voire, pour certains, d’y apparaître. C’est notamment le cas du Malawi, qui a concédé en 2007 une licence à l’australien Paladin Resources pour exploiter la mine d’uranium de Kayelekera. La production, qui devrait commencer en mars 2009, pourrait rapporter 1,6 milliard de dollars en dix ans au gouvernement et supplanter le tabac comme principal produit d’exportation. La Gambie a également annoncé avoir découvert d’importantes réserves de « yellow cake ». Toujours en Afrique de l’Ouest, la mine d’or de classe mondiale Tongon, en Côte d’Ivoire, entrera en production en 2010. Fidèle à sa logique consistant à faire de l’Afrique de l’Ouest un pôle majeur d’approvisionnement en minerai de fer pour ses sites sidérurgiques, le groupe Arcelor Mittal a signé, début 2008, un mémorandum avec la Société nationale industrielle et minière de Mauritanie pour l’exploitation du gisement ferreux d’Al-Agareb, dont les réserves sont estimées à 1 milliard de tonnes. L’indien a aussi raflé plusieurs concessions dans la région de Faleme, au sud-est du Sénégal. Dakar mise d’ailleurs beaucoup sur le développement des mines, notamment aurifères. Arcelor Mittal a en revanche vu lui échapper une concession majeure dans le minerai de fer au Liberia, qui pourrait engendrer 1,6 milliard de dollars d’investissements. La République démocratique du Congo, enfin, se réconcilie quant à elle peu à peu avec les majors internationales : BHP-Billiton, premier groupe minier mondial, s’est ainsi engagé à investir 3 milliards de dollars â¨dans une usine géante d’aluminium.

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