Gaz : autrefois gaspillé, aujourd’hui valorisé
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La hausse des cours du gaz rend son exploitation de plus en plus rentable. Les pays africains ont une belle carte à jouer dans ce domaine, avec près de 14 000 milliards de mètres cubes de réserves. La production gazière a augmenté de près de 10 % en 2006, à 190,5 milliards de m3, contre 173,4 milliards un an plus tôt. Les échanges par gazoducs d’Afrique vers l’Europe ont quant à eux enregistré une hausse de 2,2 %, à 43,3 milliards de mètres cubes.
L’Algérie est le premier producteur et exportateur, avec respectivement 87 milliards et 62 milliards de m3, devant l’Égypte, qui, après avoir découvert sur son territoire d’importants gisements, a mis en service deux terminaux d’exploitation. Le Nigeria s’est également lancé dans une importante politique de valorisation de ce produit en interdisant le torchage. Le gaz naturel liquéfié (GNL) est actuellement le moteur de la croissance du commerce international du secteur. La Guinée équatoriale a mis en place un complexe de GNL à Malabo en 2004. Sa production a atteint 1,6 million de tonnes en 2006. Plus récemment, l’Algérie et l’Angola ont aussi décidé d’investir dans le secteur.
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