William « Kip » Ward, le premier commandant d’Africom

Publié le 20 novembre 2008 Lecture : 1 minute.

Tout un symbole. Le 10 juillet 2007, c’est un général africain-américain quatre étoiles, le 5e de l’histoire des États-Unis, William E. « Kip » Ward, que le président George W. Bush a nommé pour diriger le déploiement du Centre de commandement américain pour l’Afrique (Africom). Officier de l’armée de terre âgé de 59 ans, Ward pourra s’appuyer sur plus de trente-cinq années d’expérience militaire pour s’acquitter de sa mission. Entré dans l’infanterie en 1971, il a notamment servi en Corée, en Allemagne, en Bosnie, en Israël ainsi qu’à Hawaii et en Alaska. S’il n’a que peu fréquenté l’Afrique, il a toutefois participé à l’opération Restore Hope lancée par les États-Unis en Somalie au début des années 1990, avant de devenir chef du bureau des opérations militaires en Égypte, à l’ambassade américaine du Caire. Chef adjoint du Centre de commandement américain en Europe (Eucom) jusqu’à sa nomination à la tête d’Africom, le général Ward a, en outre, veillé aux intérêts militaires US dans de nombreux pays du continent qui étaient, pour la plupart, rattachés à l’Eucom jusqu’à présent.

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