Athlétisme : les Marocains à bout de souffle

Publié le 1 septembre 2009 Lecture : 1 minute.

Les Mondiaux d’athlétisme allemands ne réussissent décidément pas aux Marocains. Après le zéro pointé à Stuttgart en 1993, la délégation de dix-neuf sportifs n’a rapporté aucune breloque de la dernière édition, à Berlin, du 15 au 23 août. Un bilan affligeant, alors que le royaume avait glané une médaille à Osaka en 2007, trois à Helsinki en 2005 et trois à Paris en 2003. Les plus grandes déceptions sont Amine Laalou (6e au 1 500 m) et Hasnae Benhassi, médaillée d’argent du 800 m lors des deux derniers Mondiaux, éliminée dès le s demi-finales.

Plus grave : l’image du royaume ressort ternie avec la disqualification pour dopage de Jamal Chatbi (3 000 m steeple) et de Meriem Alaoui Selsouli (1 500 m), avant leurs finales respectives. « L’institution d’une agence marocaine antidopage à caractère professionnel s’impose », explique Lahcen Karam, le président de l’Association marocaine de sensibilisation contre le dopage dans le sport (AMSDS). Une commission nationale de contrôle de l’utilisation des substances interdites devrait voir le jour après l’approbation par le Parlement de la loi sur la lutte contre le dopage.

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Reste qu’une disposition législative ne résoudra pas tous les maux de l’athlétisme marocain, piloté par une fédération dont les membres n’en finissent plus de régler leurs comptes et qui a changé trois fois de directeur technique lors des trois dernières années. Dernier en date, l’ancien coureur Saïd Aouita, limogé en avril, sept mois après sa nomination, et qui n’a toujours pas été remplacé. Le nouveau ministre des Sports, Moncef Belkhayat, qui a succédé fin juillet à l’ex-championne olympique du 400 m haies Nawal El Moutawakil, aura la lourde charge de remettre de l’ordre dans la maison.

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