Deon Meyer
Ecrivain sud-africain
Jeune Afrique : Comment avez-vous écrit Lemmer, l’invisible ?
Deon Meyer : J’ai commencé mes recherches sur le crash de l’avion de Machel il y a maintenant treize ans, quand je me suis rendu compte que cela ferait un bon sujet de livre. J’ai ensuite compulsé les archives des journaux, et je n’ai jamais cessé de collecter des éléments en provenance de toutes les sources possibles. Bien entendu, avant d’écrire, j’ai aussi recherché des informations sur Internet.
Écrire un polar lié à l’histoire de l’Afrique du Sud, est-ce s’engager ?
Je n’ai jamais l’intention de m’engager politiquement quand j’écris un roman. Laissez-moi formuler la réponse ainsi : mon intention, à chaque livre que j’écris, est de créer une histoire captivante avec des personnages intéressants. Des personnages qui ne sont pas des héros, des êtres imparfaits, pour être plus proche de la réalité. Cependant, les protagonistes de mes romans se déplacent dans un paysage particulier qui est souvent politiquement chargé – ce qui est évidemment le cas en Afrique du Sud.
Quel est le sujet de votre prochain livre ?
Treize heures vient d’être publié en afrikaans. Si j’en évoquais le sujet, je dévoilerais la fin… Mais voici un court synopsis : à 5 h 36, une fille dévale la pente raide de la Montagne de la Table. Elle est jeune, belle, américaine – et terrifiée. Elle est poursuivie par des hommes qui ont assassiné son meilleur ami… Le coup de téléphone que reçoit l’inspecteur Bennie Griessel le réveille à 5 h 37. Il sait qu’aujourd’hui sera un jour particulier, parce qu’il commence un nouveau boulot au sein de la Provincial Task Team du South African Police Service. Lequel consiste à former de jeunes enquêteurs noirs…
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