L‘immobilier marocain en question
Crise financière: Pourquoi l’Afrique est menacée
L’espagnol Fadesa est à l’origine du premier couac du programme marocain Azur, qui doit doter le pays de six stations balnéaires vers 2010. L’une d’elle, l’espace Mediterrania-Saïdia, qui comprend, sur 700 hectares, 3 golfs, 8 hôtels, une marina et des milliers d’appartements et de villas, devait être livrée à l’été 2008. Un marché de 4 milliards d’euros décroché par Fadesa. Mais, en juillet 2008, l’espagnol jetait l’éponge. Rattrapé par la crise immobilière espagnole, il s’est retrouvé en cessation de paiement à la suite d’un refus bancaire de 150 millions d’euros. Le groupe marocain Addoha a pris le relais d’un chantier qui sera livré en 2009. Premier signe d’éclatement d’une bulle spéculative au Maroc ? Le 17 septembre, à la Bourse de Casa, les titres des sociétés immobilières ont dévissé de 6 %. Les analystes considèrent que le marché de l’immobilier est surévalué et mériterait d’être assaini. « Si l’économie marocaine se comporte bien, il ne devrait pas y avoir de grande crise dans ce secteur », explique Inge Lambrechts, de la société d’assurance-crédit Ducroire.
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